© epasa – C.Weiner
Toute la première phase de l’opération, appelé Seine-Arche 1, se concentre essentiellement sur le prolongement de l’axe historique. Celui-ci débute derrière l’Arche de la Défense avec au total 17 terrasses, trois aujourd’hui sont terminées (face à la gare RER préfecture). Des immeubles pas trop hauts, se détache une touche vert d’eau relevée par un grenat, ensemble harmonieux dans ce quartier qui commence à se tourner vers ces nouveaux points de verdure.
Le rez-de-chaussée des immeubles est (ou sera) réservé aux commerces, aux services ou proposé à des artistes. Même si, pour l’instant, seuls des bureaux ont été construits (le siège social d’AXA y est installé), l’opération Seine-Arche prévoit de mixer logements et bureaux.
Le parcours continu vers la Seine avec la future place des Croisées puis le Cœur de quartier où se trouve l’université, la nouvelle gare financée par le département, la cité Anatole France, le secteur République, le pôle administratif et la Cité Marcellin Berthelot.
Enfin, le parc du Chemin de l’île. rappelle celui d’André Citroën, un parc aussi très écolo : l’eau d’arrosage est puisée dans la Seine par une vis d’Archimède puis épurée dans les jardins filtrants et acheminée par une éolienne. Écolo également : l’îlot Hoche. Cet éco-quartier est composé de bâtiments basse consommation et compte 600 logements.
La deuxième phase, encore à l’étude, concerne le quartier des Groues. Aux abords de la circulaire formée par La Défense, encadré et traversé par des chemins de fers, ce quartier appartient en grande partie à la SNCF et au RFF.
Il est aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. Pensez : il y vit seulement 300 personnes, une aberration dans une zone si proche de la Défense et dans un contexte de pénurie de logements. À l’étude donc, avec cependant un souci évident de conserver le charme de ce quartier pourtant hétéroclite, où les maisons de poupée de la rue Jenny côtoient les hangars et les entrepôts.
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