
Les jeunes PME-PMI sont bien inspirées de commencer leur existence au sein de pépinières d’entreprises franciliennes. Tel est le grand enseignement d’une étude que vient de publier la Caisse des dépôts, avec le concours de l’association P3Mil et la Région.
Menée en fin d’année 2010 auprès de 368 entreprises issues de 30 pépinières franciliennes (sur les 51 agrées par l’association de normalisation Afnor que compte l’Île-de-France), cette enquête entendait mesurer ce qui distingue les jeunes sociétés issues de pépinières des autres. Les pépinières étant des structures publiques destinées à héberger et accompagner de toutes jeunes PME-PMI durant 2 à 3 ans (avec divers soutiens financiers dont celui, important, de la Région).
Il ressort de cette enquête que les sociétés faisant partie d’une pépinière ont 20% de chances en plus que les autres de rester en vie après cinq ans d’existence. Et c’est particulièrement vrai pour celles du secteur des services aux entreprises. La raison selon des chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) : ces sociétés ont souvent un capital de départ supérieur à 8.000 euros (c’est le cas de près de 2 entreprises en pépinières sur 3 contre seulement 1 sur 2 au niveau national).
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